Depuis longtemps préoccupées par la question de l’alimentation, ce projet a émergé il y a deux ans, lorsque la maison de quartier des Ors, de Saint Nicolas et la maison citoyenne, regroupées en coopérative, ont animé une quinzaine de tables de quartier dans le cadre du renouvellement de leur projet social. « Manger bien et pas cher, voilà ce que souhaitait les habitants de Romans, » détaille Jean-Marc Noirault, directeur de la maison de quartier des Ors. Il faut dire que la Drôme – ou « le verger de la France » comme il l’appelle – est un territoire très maraicher et fruitier et aussi le premier département bio de France.
Le groupe projet alimentation des trois maisons de quartier, composé d’une quinzaine de bénévoles et de professionnels, ont travaillé sur les grandes lignes de l’action. Le groupe est parti à Liège, s’inspirer de l’expérience de la conserverie solidaire itinérante de nos voisins belges. L’idée: être mobile pour aller à la rencontre des producteurs, mêmes des plus petits qui ne peuvent pas se déplacer pour quelques tomates invendues. Et aussi permettre aux habitant.e.s de découvrir leur territoire et rendre vivant le concept de production locale !
Bonjour,
J’ai découvert la conserverie mobile et solidaire de la Drome dans un article d »alternatives économiques » paru en novembre.
Je trouve cette idée très belle et je me demande si elle pourrait être adaptable sur un territoire davantage urbain.
J’habite dans les Bouches du Rhône et je me sens concernée par la difficulté de certaines personnes à se nourrir correctement et le gaspillage alimentaire qui existe par ailleurs.
Seriez vous prêt à échanger sur votre expérience ? Même si ce concept ne peut s’appliquer à l’identique, il pourrait peut être se décliner avec quelques adaptations.
Je vous remercie pour votre réponse