Après avoir entendu les différentes réactions et afin de répondre à la demande des Voyageurs, l’animatrice a pris contact avec Marc et Elodie de l’association « Passerelle d’images ». Cette association propose, avec un œil professionnel, la réalisation de films/documentaires.
« Passerelle d’images » est immédiatement intéressée par le projet et y adhère complètement.
L’animatrice met donc en place une rencontre entre les entrepreneurs et l’association « Passerelle d’images ». Une fois mis en relation, les voyageurs et l’association ouvrent une discussion afin de permettre une réalisation professionnelle et valorisante. Ces discussions et négociations entre le réalisateur et entrepreneurs sur ce qu’il pouvait filmer, ou non, étaient nécessaires.
Ex : Le réalisateur voulait filmer toutes les démarches administratives qu’un ferrailleur devait effectuer auprès de la préfecture afin qu’il puisse obtenir des autorisations de destruction de véhicule. Le voyageur ne voulait pas, considérant que ces démarches n’étaient pas propre à son travail.
S’en suit une coordination complexe pour que les documentaristes trouvent les personnes sur leur lieu de travail. En effet, les réalisateurs ont dû s’adapter à la vie quotidienne de travail des voyageurs.
Le tournage a regroupé les métiers suivants :
- L’élagage avec Alexis
- Le commerce ambulant avec William
- La ferraille avec Felix
- L’entretien des propriétés privées avec Joseph
En plus de ces corps de métiers, a également été filmé la formation à l’AFPA ou l’interview d’un jeune en contrat d’apprentissage.
A la suite du tournage, les documentaristes se sont préoccupés du montage. Ainsi, une rencontre a été effectuée avec les différents voyageurs qui avaient contribué au projet. Ce n’est qu’après discussions et une deuxième rencontre que les voyageurs ont validé le documentaire. En effet, ils voulaient que le documentaire soit réaliste vis-à-vis de leur quotidien au travail.
Lors du visionnage les entrepreneurs représentés dans ce documentaire se sont dit prêts à participer à différents échanges et débats qui pourraient accompagner le film lors de différentes diffusions.
Une diffusion du documentaire est prévue à la médiathèque ou à la Cité de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême pour le dernier trimestre 2017.